Echo'Logik est une association loi-1901 créée par des étudiants de SciencesPo Bordeaux en octobre 2006. Partant de l'idée que pour bien agir il faut bien ëtre informé, son but est la sensibilisation et l'éducation à l'environnement. Ses actions à prévoir: journal éco-citoyen,organisation de conférences/débats, pétitions,intervention dans des écoles primaires, pression auprès de l'administration de l'IEP, actions aux côtés d'associations écologiques locales...

Sunday, October 12, 2008

Oyez, oyez, écolos de tous poils! (de toutes écailles, de tous épidermes, ayons l'esprit large!)

Après un an d'inactivité, le blog d'Echo'Logik renaît de ses cendres!

Ne croyez pas que cette année de jachère informatique fut le reflet d'une inertie de l'asso : l'année 2007-2008 a été l'occasion de concrétiser le projet Ecol'eau, d'organiser une conférence sur l'avenir du nucléaire à l'IEP, et surtout de mettre en place le pré-diagnostic énergétique des bâtiments de notre école bien-aimée et l'étude de faisabilité photovoltaïque.

La rentrée 2008 a débuté par l'examen de l'étude énergétique, en présence de l'administration de Sc Po et d'un expert d'Egee Conseil, ainsi que par les prémices d'une campagne d'informations pour l'impression recto-verso sur les imprimantes de l'IEP.

Bref, Echo'Logik était toujours là, et bien là!

Sunday, May 06, 2007


Un écosystème méconnu : la mangrove

La mangrove est une formation forestière littorale tropicale, à base de palétuviers, qui colonise les dépôts vaseux d’estuaires ou de lagunes. Les mangroves vivent dans de milieux extrêmes dans lesquels la végétation ordinaire ne pourrait pas survivre. Les différentes espèces végétales qui composent la mangrove possèdent un système de filtration du sel de l’eau de mer ; certaines ont des racines aériennes creuses tandis que d’autres se servent de leurs racines comme d’échasses pour se maintenir au milieu des sédiments.

Dans toutes les zones tropicales de la planète, la mangrove, écosystème riche en flore et en faune, est à la fois un garde-manger, une pharmacie naturelle, et un dépôt de combustible et de bois de construction pour les populations pauvres du littoral. Lors du tsunami de 2004, dans les zones où les mangroves étaient intactes, elles ont joué le rôle de digue naturelle, sauvant probablement des vies.

En dépit de leur importance stratégique les mangroves sont menacées partout où on les trouve : elles sont détruites pour laisser la place à des bassins d’aquaculture (l’élevage de crevettes est une des causes principales de leur destruction), des routes, des ensembles résidentiels, etc.… ou bien subissent des déversements de pétrole et des pollutions chimiques.
Mais le plus grand danger qui guette la mangrove est la montée des eaux due au réchauffement climatique. Or, leur disparition pourrait avoir un impact conséquent sur les dérèglements climatiques. En effet les mangroves sont des pièges à dioxyde de carbone particulièrement efficaces, réduisant ainsi les gaz à effets de serre. En détruisant les mangroves, non seulement on supprime une source naturelle d’absorption du CO2, mais on libère aussi dans l’atmosphère beaucoup plus vite le dioxyde de carbone piégé dans leurs sédiments.

Depuis le tsunami de 2004, les pays d’Asie du Sud-est (L’Indonésie possède la plus grande mangrove du monde) replantent des palétuviers sur le littoral pour se protéger. Mais la conservation des mangroves dans le monde n’est pas gagnée, dans la mesure où il est bien plus rentable d’élever des crevettes ou de construire des hôtels en bord de mer. Finalement la question des mangroves est aussi une des nombreuses illustrations des conflits d’intérêt entre enrichissement rapide de quelques uns et protection de l’environnement pour tous, dans lesquels ce sont, hélas, presque toujours les premiers qui sortent vainqueurs.


Nicolas

La mystification des biocarburants

Lorsque Thierry Breton inaugure la première pompe distribuant des biocarburants le 9 octobre 2006, tous les écolos du pays se prennent à rêver: enfin, nous aurions trouvé le remède miracle permettant de se passer du pétrole? Une solution aurait donc été mise au point pour réduire durablement les fameuses émissions de CO2 responsables du terrible réchauffement climatique qui compromet l'avenir de nos enfants? Malheureusement, l'illusion aura été de courte durée: le lendemain, la fameuse pompe miracle est fermée, et ce jusqu'en janvier 2007. Une première déception pour les supporters du fameux E85.

Si une centaine de ces pompes du futur sont aujourd'hui en fonctionnement dans notre pays, une seconde désillusion vient frapper les rêveurs qui idéalisaient le procédé. En effet, il faut, selon Corinne Lepage, « entre un demi litre et trois quarts de litres d'essence pour fabriquer un litre d'éthanol ». Il s'agit, entre autres, de l'essence consommée par les tracteurs dans les champs de betteraves destinés à la production d'éthanol, mais aussi de celle utilisée pour la transformation de ces végétaux en carburant. De plus, si un pays comme la France désirait s'alimenter exclusivement à l'aide de ces supposés « carburants bio », il faudrait tout de même recouvrir l'hexagone d'un immense champ de betterave, ce qui semble peu réaliste à court comme à long terme. N'oublions pas que la surface cultivable est principalement destinée à notre alimentation, besoin qui lorsque l'on y refléchit est peut être bien au moins aussi crucial que le transport automobile. Pour couronner le tout, l'éthanol n'ayant pas la même efficacité énergétique que l'essence, les rares modèles de voitures en circulation compatibles avec l'E85 consomment environ 35% de carburant en plus que les modèles classiques, essence ou diesel.

On comprend bien vite que les biocarburants ne sont en rien une solution au problème du dégagement excessif de CO2, du moins en l'état, et n'ont aujourd'hui que les seuls mérites de flatter nos agriculteurs et de redorer l'image du gouvernement et de l'industrie automobile. Face à cette polémique gênante pour leur image, les principaux constructeurs, au premier rang desquels Renault, ont promis d'accélérer la recherche portant sur la production de « carburant bio de deuxième génération », cette fois réellement bénéfiques pour l'environnement. En attendant une troisième déception? Ne soyons pas pessimistes, et « laissons le temps au temps »! Après tout, s'il y avait urgence, nous aurions été prévenus, non?

AugustinL

IEP, Institut Engagé pour la Planète

Rares sont les associations qui ont leur propre semaine d’action, heureusement la notre ne se trouve pas durant les vacances ! Cette semaine, c’est la semaine du développement durable (du 1er au 7 avril).
Alors que Nicolas Hulot veut relancer la problématique environnementale au sein du débat présidentiel (après une fulgurante mais éphémère apparition) en organisant une manifestation le 1er avril…alors que le comité « vélorutionnaire » bordelais a organisé à nouveau une Vélorution le 31 mars…alors que Al Gore continue à faire pression aux Etats-Unis…Echo’Logik vous présente son modeste projet pour l’IEP !
Ce projet est simple : une charte écoresponsable. Son but est primordial : réduire l’empreinte écologique de notre établissement. Grâce à la bonne volonté et la responsabilité des iepiens et différents personnels de l’IEP, nous pouvons et devons réussir un défi à l’échelle de notre environnement direct : l’IEP.
Ce changement passera par la réduction de consommations diverses (papier, eau, électricité), recyclage, mise en place de visioconférences, audit énergétique, renouvellement de matériel désuet et énergivore etc. L’impact de cette charte dépendra bien sûr de la volonté de l’administration, qui s’avoue consciente et prête à s’engager, mais surtout de notre capacité à nous adapter à cette nouvelle donne. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais dès l’année prochaine les changements seront perceptibles. Tout le monde est responsable, tout le monde a son petit geste à faire. Agir local, penser global : c’est ainsi que l’on génèrera un monde plus propice au bonheur des générations futures…et au notre, accessoirement !

Comment les riches détruisent la planète ?

Il est récurrent d’entendre que l’écologie n’est qu’un souci de « riche ».En effet, la conscience écolo naît de notre capacité à accepter que nous soyons des pollueurs en puissance, et fait donc que nous nous devons d’accepter nos responsabilités. Qui plus est dans certains cas, être écolo nécessite certains moyens financiers et surtout la possibilité d’avoir à se soucier d’autres problèmes que ceux de survie. Manger « bio », avoir une voiture « propre » ou bien se poser la simple question « que puis-je faire pour réduire ma consommation ou l’améliorer qualitativement ? » sont des faits qui soulignent bien cette idée que l’écologie est un souci de riche. Au niveau étatique on remarque le même phénomène, à l’instar du protocole de Kyoto (exception faite des Etats-Unis, de l’Australie et bientôt peut-être du Canada) qui regroupe l’ensemble des pays membres de l’OCDE, le club des pays riches.

Le livre d’Hervé Kempf n’est pas centré sur l’Etat mais bien sur des individus ou plutôt un groupe d’individus, une oligarchie bien pensante qui répand aisément (grâce à sa toute puissance) une idée reçue que nous devons combattre : la croissance en tant qu’unique solution aux problèmes de nos sociétés, tant sociaux qu’écologiques, ce qu’affirme notamment le rapport Stern… si l’on « réoriente »l’économie !

Cependant un paradoxe subsiste puisque la croissance peut être appauvrissante et détruit l’environnement, à l’image des coûts de dépollution d’une catastrophe qui sont comptabilisés dans le PIB. C’est un peu la même chose finalement que lorsque l’on inclut dans le PIB la valeur ajoutée apportée par les pompes funèbres s’enrichissant, par exemple, sur des accidents de la route. La croissance ne semble donc pas tant que ça liée à l’idée de progrès ou de bien-être. Pourquoi alors la rechercher à tout prix ?

D’ailleurs en parlant de progrès il semble que celui-ci ait atteint ses limites dans les pays les plus riches, à l’instar des Etats-Unis, où l’on prévoit que l’espérance de vie va pour la première fois diminuer à cause de problèmes liés à l’obésité et au diabète, directement liés aux modes de vie et de consommation. Un conseil, éteignez votre télé et « prenez vos leçons dans la nature », profitez de ces derniers instants de jouissance que ne connaîtront peut-être pas les générations à venir…et agissez en citoyen, riche… et responsable !

David

L’essoufflement de la question environnementale dans le débat présidentiel?

Avec un début de campagne présidentielle sous les auspices de la problématique environnementale, accompagné de son avocat « Maître » Nicolas Hulot, le soufflet est nettement retombé après l’abandon de l’idée d’une éventuelle candidature de ce dernier.
La signature du pacte écologique par l’ensemble des candidats, exception faite pour les extrêmes, devait servir de borne que les candidats signataires nécessitaient de suivre.
Qu’en est-il aujourd’hui parmi les trois principaux candidats et signataires du pacte de leur programme présidentiel. Petit tour d’horizon chez Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François Bayrou.
Il faut être honnête, le candidat de l’UMP ne concède pas une grande place à la question environnementale. Trois mesures phares sont décrites dans son programme. Un de ses slogans de campagne tient en une phrase : « Taxer la pollution plutôt que le travail ». Ensuite, il souhaite maintenir le parc nucléaire afin de limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES), (ce qui est une fausse vérité puisque les centrales émettent des vapeurs d’eau, responsables du réchauffement climatique). Enfin, il s’engage à promouvoir d’un droit international de l’environnement.
La candidate PS s’engage à atteindre 20% de la production d’énergie issue de sources renouvelables d’ici 2020. Elle souhaite également l’application du principe pollueur-payeur avec un objectif « zéro déchet industriel » d’ici la fin du mandat en 2012. Par ailleurs, dans ses nombreux projets phares, Ségolène Royal projette de mettre en place d’une éco-redevance pour décourager le transport du fret par la route. Les modalités de mises en place ne sont pas indiquées. En outre, elle reprend à son compte la création d’un poste de Vice-Premier ministre pour le développement durable.
François Bayou, candidat UDF, a quelques mesures concrètes dans son programme. Tout d’abord, il souhaite une baisse de 10km/h de la vitesse sur les routes, ce qui aurait pour effet tant la réduction du nombre de morts sur les routes que des émissions de GES. Également, il veut amener la France à réduire de 20% sa consommation d’énergie d’ici 2025. Dans son programme, il est indiqué une création d’une taxe sur la consommation des carburants fossiles. Mais ce qui a le plus frappé sur la question environnementale, ce sont les ralliements auprès du candidat de l’UDF. Ainsi, Corinne Lepage et Antoine Waechter appuient désormais François Bayrou. En outre, petit élément qui peut donner à réfléchir, une personnalité scientifique de choix fait parti de son cercle d’expert : Jean-Marc Jancovici. Celui-ci est très proche de Nicolas Hulot…

AugustinG

Changer, c’est possible !

S’il est bien un frein aux économies d’énergies et à la préservation de l’environnement en général, c’est la crainte de voir notre confort domestique si difficilement acquis au prix des révolutions industrielles et du progrès technique, irrémédiablement atteint. Comment se passer de la voiture lorsqu’on habite une jolie villa en marge de la ville, sans transports collectifs assez fréquents pour aller au travail ? Comment consommer moins d’électricité en hiver lorsqu’on a l’impression de déjà se modérer niveau chauffage ? Bref, les exemples ne manquent pas et tels les acquis sociaux sur lesquels on ne revient pas sous peine de grèves, les acquis du confort et de la « civilisation » nous sont chers, même lorsque l’on sait que dans le siècle à venir les conséquences environnementales pourraient être de taille… Mieux vaut prévenir que guérir et les remèdes ne manquent pas. Un exemple parmi d’autre qui remet la crainte d’un Jacques Attali concernant le totalitarisme écologique au placard, Fribourg en Brisgau et son fameux quartier Vauban qui est un modèle d’économie d’énergie mais aussi de qualité de vie. Ce quartier réhabilité (c’était jusqu’en 1992 une caserne française qui se trouvait sur les lieux) est, il faut le souligner, le fruit d’une initiative collective : tous les habitants ont été progressivement associés au processus de prise de décision. Bien sûr, cela a pu entraîner des frictions – 10 à 15% des décisions ont finalement dû être arbitrées par la mairie – mais l’expérience reste unique puisqu’elle a débouché en mai 2006 sur la finalisation d’un des premiers écoquartiers d’Europe. Le quartier Vauban n’est certes pas en état d’autarcie énergétique mais presque : près de 70% de l’énergie consommée est produite directement sur place grâce à des moyens « propres ». Ainsi, panneaux solaires produisant aussi bien de l’électricité que de l’énergie thermique, isolement accru (triple vitrage par exemple), ou encore recueillement des eaux de pluie pour l’arrosage ou pour l’eau des toilettes des écoles sont quelques uns des moyens choisis. Par ailleurs, le quartier a fait la part belle aux commerces de proximités, aux espaces cyclables ou aux zones piétonnes. Bref, l’usage de la voiture est minimisé : pour les déplacements extérieurs au quartier, le tramway relie le quartier Vauban au reste de Fribourg et des voitures de location à tarif avantageux sont à disposition pour les longs trajets. L’espace libre à la circulation automobile est ainsi réduit et la vitesse de circulation est limitée à 30 km/h. Mais des critiques peuvent être faites : l’architecte C. Lehr, auteur d’un mémoire sur le quartier Vauban, remarque ainsi sur son site internet (1) que la mixité sociale revendiquée par la municipalité de Fribourg n’est pas atteinte et que « près de 75% des habitants sont des cadres supérieurs ou des professions libérales ». On retrouve ici encore l’idée que l’écologie est surtout accessible aux plus favorisés…
Pourtant on ne saurait nier que le quartier de cette ville allemande fait figure de modèle en Europe. La preuve est faite qu’au-delà des investissements bien sûr nécessaires pour un tel projet, le changement dans la continuité est possible. Ainsi en France, des grandes villes ont fait au cours des dernières années des efforts conséquents et souvent encourageants. Lyon a développé un réseau de transport en commun dense au travers du réseau TLC qui propose en plus du tramway et du bus, le funiculaire et un système original de parcs à vélos disponibles dans toute la ville et non à la location pour une durée assez longue comme cela existe à Bordeaux. Le résultat est là : le trafic automobile dans le centre-ville lyonnais a décru. Lille fait aussi figure de bon élève en la matière et a même décidé de bâtir un écoquartier au cours de l’année 2007. Comme quoi, le changement écologique fait son chemin et dépasse le stade du « politiquement correct »… Pourvu que ça dure !

(1) http://perso.orange.fr/archicaro/

Lucas

Charte EcoResponsable à l'IEP Bordeaux

Suite à des tractations effectuées auprès de l'administration dans les meilleures conditions possibles (grande réceptivité et véritable volonté),
Et après avoir effectué un appel aux élèves pour participer à la rédaction de La Charte,
Celle-ci a largement été plébiscitée par les élèves durant la semaine d'information organisée à l'occasion de la semaine du développement durable (1-7 Avril 2007),
Pour finalement être approuvée à l'unanimité par le Conseil d'administration, qui a félicité cette initiative étudiante.

Merci à tous ceux qui se sont impliqués de quelque manière que ce soit...désormais l'IEP est à jour pour son Agenda 21...

Premier Prix!!!

L'association Echo'Logik est fière d'annoncer qu'elle a remporté le prix de l'Initiative du Crédit Agricole pour son projet "Ecol'Eau", d'un montant de 1500 euros.
Cette subvention nous permettra de mener à bien notre projet et de faire travailler les élèves dans les meilleures conditions pédagogiques et ludiques possibles.

Sunday, December 31, 2006

Eloge de la biodiversité

Bien que beaucoup de petits gestes apparaissent comme insignifiants (sans conséquences réelles, du moins à l’œil nu), ceux-ci peuvent très vite prendre du sens. Qui plus est, l’acceptation de l’importance de ces gestes, par un processus de routinisation voire de ritualisation, va permettre aux étudiants que nous sommes de remplir nos devoirs de citoyens, mais aussi de (re)constituer un environnement qui nous fait vivre.

Ainsi, l’accomplissement de nos devoirs correspond au rétablissement de la balance de la générosité (où l’Homme reçoit plus que ce qu’il n’offre à la Terre). Car en effet nous devons des services à la Terre, faciles à mettre en œuvre, par exemple en facilitant son travail soit en produisant moins ou mieux, soit en consommant moins ou mieux. La Terre nous rend beaucoup de services, à nous de faire des efforts pour lui faciliter la difficile tâche qu’elle assume : assurer la survie des ecosystèmes via leur renouvellement.

Beaucoup de gens n’en tiennent pas compte car pour eux la perte de biodiversité ne semble pas affecter leur quotidien. Leur chat sera toujours là, et il courra toujours après les mêmes souris, et généralement l’on pense que si tel insecte/mammifère disparaît, cela ne changera pas notre vie. Mais non ! la biodiversité représente l’ensemble des éléments constitutifs et nécessaires à la perpétuation de la vie sur Terre, mieux ! elle permet à l’Homme de fabuleuses découvertes scientifiques. Un exemple suffit : 2/3 des médicaments produits par les laboratoires sont issus d’espèces animales et végétales. Chaque disparition d’espèce peut alors être vue comme une régression potentielle des domaines de la recherche. La biodiversité permet donc d’être en bonne santé et d’avoir une espérance de vie accrue : pensez-y !

La Salie, elle n’est pas très propre !

Depuis1974, la plage de la Salie, au sud du Bassin d’Arcachon, s’est vue affublée d’un émissaire de 800m rejetant toutes les eaux usées du Bassin ainsi que celles de l’usine de papier de Facture : le Wharf ! Ce tuyau métallique fait partie d’un réseau d’assainissement couvrant tout le Bassin. Avant d’être rejetés, les effluents passent par des stations d’épuration et sont donc censées ressortir aux normes et n’être un danger pour personne. C’est là qu’est le souci : pourquoi donc cette énorme tache brunâtre au bout du Wharf ? Et quelle est cette odeur nauséabonde qui se sent jusqu’à Biscarosse les jours de grand vent ? Enfin pourquoi tant de surfeurs de la Salie sont-ils victimes de gastro-entérites, d’otites, de conjonctivites ou de problèmes de peaux ? Le mystère reste entier me direz vous…Et bien non pas complètement : d’après une enquête du SIBA (Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon), « l’émissaire rejette une eau impure et dangereuse à la baignade ». En effet le procédé de traitement utilisé pour l’épuration, la décantation, est n’est pas des plus efficaces. De plus, la longueur du Wharf (800m) en bien en-deçà de celle prévu au départ (5 500m), un petit détail qui a toute son importance…





Un seul mystère demeure donc : pourquoi si peu de gens au courant ne serait-ce même de l’existence du Wharf à proximité de chez eux et pourquoi ne vois-je aucun panneau interdisant la baignade dans ces eaux Salie(s) ?

----Cécile----

Le mouvement écologiste en Allemagne

Ayant grandi en Allemagne, je me suis assez facilement et rapidement rendu compte de l’importance de la protection de l’environnement. Je ne suis pas issu d’une famille « öko », comme on dirait en allemand, d’une famille qui valorise cette protection au niveau quotidien quitte à en faire une obsession. On peut plutôt considérer que j’ai eu la chance d’appréhender progressivement le développement de cette thématique, accroissant ma sensibilité pour les questions écologiques, et affectant bon nombre d’Allemands dans les années 1980.

Cette sensibilité commença tout d’abord par le mouvement anti-nucléaire (dans les années 70) qui arrivait à déranger la majorité allemande encore indifférente face à cette problématique. Mais le danger caractérisé par le nucléaire n’arrivait tout de même pas à aboutir à la prise en compte voulue par les partisans du mouvement anti-nucléaire. Tristement, il fallut attendre que les faits confirment leurs déclarations : la catastrophe de Tchernobyl a alors grossi les rangs du mouvement. Parallèlement, les premiers magasins bio ouvraient leurs portes.

Appuyés par ces mouvements représentant une part non négligeable de l’électorat, les Verts allemands ont très vite été poussés dans l’arène politique et gouvernementale, avec le succès que n’ont pas connu les Verts français. On peut penser d’eux ce que l’on veut, mais il y a deux choses qui me paraissent évidentes. Premièrement, les Verts ont très peu à voir avec leurs partenaires politiques en France, offrant depuis 25 ans une gamme de réponses sur des questions qui portent de la politique financière à l’éducation en passant -bien sûr- par l’environnement. Et, plus important, ils ont pu influencer la société allemande dans une quantité de thèmes, notamment dans leur respect pour notre environnement. L’effectivité et l’efficacité du tri sélectif, l’importance des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie et un important marché de l’agriculture bio en sont quelques signes évocateurs.

Le tri caractérise bien l’importance de la sensibilité environnementale en Allemagne. En effet, ce ne sont pas seulement les supporteurs des Verts qui s’en occupent. Pratiquement chaque foyer a les quatre poubelles nécessaires, prouvant ainsi que le tri quotidien était avant tout une affaire de citoyens.

De nos jours, l’énergie renouvelable devient de plus en plus « branchée », affirmant la possibilité de lier consommation énergétique et environnement. Grace au soutien financier du gouvernement « rouge-vert », ces formes de production d’énergie devront à terme devenir le moyen principal de la production d’énergie. Bien qu’il y ait une partie non négligeable qui reste critique face à cette tendance, beaucoup d’Allemands ont dorénavant compris son importance et s’emploient à l’utilisation de cette ressource énergétique propre.

Les produits biologiques se sont développés comme symbole de souci envers la nature. Apparaissant partout depuis plusieurs années, les magasins qui ne vendent que de la nourriture et des cosmétiques « bio » sont nettement visibles. Mais les supermarchés conventionnels ont bien compris l’importance de ce marché et ont ainsi introduit de manière conséquente leurs propres marques « bio ». D’une part pour profiter de ce mouvement écolo et économique, mais aussi à cause de la pression de l’opinion publique.

Evidemment, l’impact de la protection de l’environnement est passé d’un petit groupe vu comme énervant et radical à un mouvement conscient de masse avant même que les problèmes effrayants du réchauffement climatique n’aient été reconnus par un consensus scientifique d’importance, inégalé jusque là.

----David Petermann, étudiant allemand----

Villepin surfe sur la vague écolo

C’est la nouvelle « priorité » de Dominique de Villepin : mieux intégrer l’environnement au quotidien, tant en France que dans les échanges internationaux. Surfant sur la vague écologique du moment, le premier ministre se révèle un acteur impliqué de la préservation de la Nature, mettant une priorité à la lutte contre le réchauffement climatique…

Son plan est simple, et n’a rien d’innovant : à compter du 1er janvier 2007, une taxe sur la consommation de charbon et l’augmentation de 10% des taxes sur la pollution industrielle, les déchets et les nuisances aériennes. Objectif : « renforcer le principe pollueur payeur »… Certes ce genre de mesures se révèlera sans doute très efficace : par exemple la taxe sur le charbon va mettre fin à une véritable abbération, qui voyait ce combustible très polluant être le seul à ne pas être taxé. Idem, la TGAP (taxe sur les activités polluantes) sera déjà réévaluée, mais en plus désormais indexée sur l’inflation. En contrepartie, les « comportements vertueux » seront encouragés, via exonérations de taxes. Villepin ne s’arrête pas là, puisqu’il envisage ouvertement de mettre en place le système de péages urbains déjà utilisé à Londres, pour aller plus loin dans l’action pour la préservation de l’air dans les villes. Que de bonnes intentions en somme, dont on attend finalement l’application avec impatience. On attend depuis longtemps d’ailleurs. Peut-être déjà trop ?

Et que penser des motivations réelles de Villepin ? Vrai engagement ou simple manipulation politique ? La perspective des élections présidentielles de 2007, et l’intérêt grandissant pour l’environnement, combiné à l’impact retentissant du Pacte Ecologique de Nicolas Hulot, activent les politiques sur la Voie Verte. C’est porteur, ça vend. Ça concerne tout le monde en plus. On est sûr de toucher les électeurs. Et c’est là qu’on peut commencer à douter que toutes ces jolies actions voient un jour une mise en place concrète, et ne se révèlent en fait qu’une douce vitrine qui fait rêver. Avant, les Verts en particulier, et tous les écolos en général faisaient doucement sourire, et finalement ne représentaient pour les « vrais » politiques, les efficaces, ceux du « vrai » pouvoir, rien d’autre qu’un petit groupe en marge. Aujourd’hui, ils intéressent, ils réveillent, ils motivent. Alors tout le monde s’y met. Il était temps pourtant de prendre enfin conscience des dégâts qu’on a déjà fait, et ça fait quand même bien longtemps qu’on tire la sonnette d’alarme. On n’y croyait plus. Il y a même tout à penser que le succès d’Al Gore avec son « Inconvenient Truth » peut motiver les politiques à devenir de véritables héros de la sauvegarde de la planète… ou l’art de manipuler les foules.

----Alexandra----

Agir maintenant, une nécessité

Les Etats-Unis, lorsqu’ils refusèrent de ratifier le protocole de Kyoto se justifièrent – grosso modo - ainsi : « cela nous conduirait à une perte économique trop grande que nous ne pouvons tolérer ».

Or, un rapport récent et des plus sérieux révèle au contraire que mettre en place des moyens d’action rigoureux dès à présent pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre, c’est en fait réaliser des économies à long terme des plus conséquentes. Ce rapport, c’est le rapport Stern du nom de son maître d’œuvre Nick Stern, britannique et docteur en économie de l’université d’Oxford, qui a occupé le poste d’économiste en chef à la banque européenne pour finir à la tête du service économique du gouvernement britannique.

Depuis le 30 octobre, date de sa publication, le rapport Stern a été largement couvert par les médias. Ceci est largement justifié car les conclusions font date : selon Stern, la réduction des gaz à effet de serre immédiate n’aurait pour conséquence que la baisse de 1% du PIB mondial, alors qu’attendre serait s’exposer à long terme à une baisse de ce même PIB de 5 à 20 % ! Pourquoi ? Les raisons paraissent évidentes : les perturbations écologiques telles que la fonte des glaces ou la baisse des ressources en eau devraient d’ici la fin du siècle provoquer des migrations massives dont l’ampleur n’aurait d’égal que son coût… Ce bilan, aussi noir soit-il n’est pourtant pas foncièrement pessimiste puisqu’il réaffirme qu’agir est toujours possible et surtout efficace.

L’évocation de scénarios catastrophes semble, il est vrai, « paranoïaque », « excessif », « surdimensionnée » et si une majorité de scientifiques s’accordent à dire que l’action humaine est à la source du réchauffement climatique en marche, une « minorité visible » pourrait-on dire, s’attache à formuler d’autres hypothèses, dont notre Claude Allègre national qui n’hésite pas à signer de sa plume des tribunes dans divers journaux et revues afin de porter un regard neuf sur la chose. Regard ô combien problématique, en particulier pour ce rapport Stern…

Alors que faire ? Sans doute serait-il le plus sage d’appliquer un principe qui a déjà été appliqué par Bush sur le plan militaire (la belle comparaison) : l’action préventive, avec une probabilité bien plus forte cette fois-ci d’être confronté à un danger réel et qui nous concernerait tous. C’est d’ailleurs le parti que prennent de plus en plus de gouvernements et d’acteurs locaux. Ainsi de Tony Blair qui a réaffirmé une politique tournée vers l’environnement lors du discours de la reine au Parlement britannique le 16 novembre dernier.
Bien plus, il est cette fois prouvé qu’agir pour améliorer l’état de notre environnement, c’est agir pour notre santé à tous, que ce soit pour lutter contre les produits ménagers souvent hautement toxiques, contre une qualité de l’air qui augmente le nombre de cas d’asthme par exemple ou encore pour le simple et élémentaire respect de cette planète où nous ne sommes que d’humbles locataires qui doivent laisser en état ce lieu de vie pour nos descendants.

Ainsi, notre association, Echo logik, à une modeste dimension, s’efforcera-t-elle de contribuer à l’action pour le respect de la nature, et pour le respect de la vie tout simplement.

----Lucas----

Wednesday, November 22, 2006

Il est pas con Stern, nan?
En tout cas son rapport est consternant!

Alors les enfants, la croissance sera-t-elle au rendez vous pour les générations futures ? Oh que oui, on va dépenser plein d’argent pour notre bien-être ! Ah bon ?? ben oui 5500 milliards de dollars, quand même ce n’est pas rien, on va vraiment se sentir mieux sur Terre, non ?
En effet, on pourrait penser ainsi, car tous les ans l’internalisation des externalités de la croissance tire le PIB : les coûts de dépollution de n’importe quelle catastrophe entre donc dans le PIB, tout comme lorsque les pompes funèbres s’enrichissent lors des accidents de voiture.
Il apparaît donc évident que plus de PIB n’est pas égal à plus de bonheur. Les assureurs commencent à en prendre la mesure et dorénavant il faudra souscrire des assurances spéciales pour les catastrophes naturelles, pas si naturelles finalement car dues à l’Homme.

Le Rapport Stern est disponible en anglais ici

Je hais la fin d’année et ses artifices.

Tout a commencé en 1931, lorsque Saint Nicolas a disparu du paysage pour laisser sa place à Santa Cola. Depuis, Noël n’est plus une fête de famille basée sur les rapports humains mais sur la débauche de moyens techniques et matériels pour embellir notre froide maison et illuminer nos villes si ternes. A remarquer: un père Noël obèse, c'est finalement bien le reflet de notre société de consommation.
Aujourd’hui alors qu’on nous bassine à juste titre sur le réchauffement climatique aucune ville n’a eu l’idée de réduire sa facture d’électricité, je sais de quoi je parle, le marché de Noël de Strasbourg en est une triste illustration. Noël commence en Novembre quand les guirlandes s’allument et que nos boites aux lettres se remplissent de déchets inutiles (bien qu’on ait un autocollant « stop pub » dans certains cas) qu’en bon citoyen on se doit de recycler alors qu’on n’a rien demandé.
La société de consommation aura-t-elle notre peau ? On emballe pour emballer les gens, et on déballe pour déballer ce qu’on a. Ohhh il est joli ce papier cadeau, il aura servi un jour mais qu’est-ce qu’il était beau : allez on le prend en photo !

Quelques jours plus tard c’est nouvel an ! Aaahhhh…cet évènement est lui aussi révélateur d’un certain état d’esprit irrationnel, quasi suicidaire, mais bon on se garde bien de nous en prévenir. Si les gens n’arrivent pas à se passer de leur voiture, qu’ils se passent de feux d’artifices au moins, notre santé est en jeu...
En effet, chaque année ce sont de nombreux polluants qui sont rejetés dans l’air, contaminant notre environnement : dioxine (!), poussière radioactive(!!), métaux lourds, lithium, rubidium, aluminium, dioxyde de soufre etc. je ne vous parle même pas des cas de surdité, cécité et autres mutilations provoqués par ces mini joujoux de guerre…Un baiser sous le gui c’est beaucoup plus sain, et d’autant plus agréable ! Et c’est ce qu’on appelle finir une année en beauté…

Saturday, November 11, 2006

Un pacte écologique contre l'impact écologique

Le 7 novembre a été lancé le Pacte écologique.
Face à l'absence de prise en compte réelle du débat écologique par les candidats français aux présidentielles, il n'y a que Nicolas Hulot qui peut réussir à mobiliser les troupes médiatiques...
Même si l'écologie est devenue une mode et que les "catch all parties" y voient un moyen de récupérer des voix non négligeables, les candidats n'en apparaissent pas pour autant convaincus...Même si Bayrou semble bien informé et que Royal, comme Lepage, fut ministre de l'environnement, il reste à se demander si une fois le pouvoir détenu ils seront en mesure de concrétiser le changement. Car le problème est aussi et surtout institutionnel, la République apparaissant chaque jour un peu plus comme cette mélasse amorphe d'où rien de concret ne sort. Ce n'est pas l'Europe qu'il faut remettre en cause, bien au contraire...

Inquiétant pour certains, utile pour d'autres, N. Hulot a le mérite de faire tourner la tête des politiques. Les propositions qu'il a dévoilé ne sont-elles que des mesurettes? Au regard du passé écologique de la France je ne pense pas, mais en tout cas nous sommes décidément en pleine société du spectacle, où l'audience consacre les enjeux alors que le pragmatisme devrait être de rigueur. En effet, pour paraphraser Hulot, le défi qui se présente à l'humanité est une chance que nous devons saisir, car c'est bien la première fois que tous les pays sont concernés par une même menace, irréversible, et que l'intérêt général devient palpable et réél...Nous avons tous et tout à gagner dans une société de modération.

Tous aux urnes pour 2007 et de préférence avec des bulletins de vote en papier recyclé!

Friday, September 29, 2006



Chasse au gaspi!!!

Au rang des responsables du grand gaspillage, certes tous les individus sont concernés, mais c'est avant tout l'Etat et ses établissements publics qui se doit de montrer l'exemple. Entre consommation et production, il est intéressant de se demander qui est le plus responsable. Est ce l'offre qui créé la demande? Dans ce cas le producteur se doit d'être responsable. Si c'est la demande qui détermine l'offre, le producteur n'en reste pas moins responsable. Lorsque consommateurs et producteurs respectent leurs responsabilités, tout va bien. Mais de nos jours, on en vient tristement à produire sans consommer, et là est la plaie de notre société.



Octobre 2005, le comble du gâchis a atteint mon IEP.

Les faits: le gouvernement a offert a l IEP un nombre faramineux de magazines au sujet du programme pour avoir un ordinateur à 1 euro par jour. Pourquoi pas, c est bien pour ceux qui ont pas les moyens...là n'est pas le problème!
En rentrant du Resto U je constate dans les poubelles de l IEP que (au bas mot) une centaine de kilos de ces magazines s'y trouvent(et donc une centaine de kilos de papier...cqfd). Effaré de voir que ces magazines encore empactés n ont pas été recyclés, je croisais tout d'abord un des responsables techniques de l'établissement et le questionnais sur le recyclage de ces magazines. Selon lui, ca n'avait mes préoccupations n'étaient pas fondées, m'avouant que le recyclage était loin d'être une priorité pour lui.

Face à ce dialogue peu constructif, je suis donc allé voir le secretariat en compagnie d'un autre élève afin de faire part a l administration de mon degout face à de telles incivilités(je considère que c'en est une meme si le mot est un peu fort). Et voila que nos gentilles secretaires me disent que ce n est pas normal et que l on devrait les recycler...rajoutant que certaines personnes de l'administration avaient deja fait la meme remarque que moi!!!

Puis nous sommes allés voir les responsables directs de l'IEP. Le directeur n'étant pas disponible, nous sommes allés voir le secrétaire général. Celui-ci nous accueillit avec grand sérieux, mais en étant un peu sur la défensive au début. Il nous expliqua tout d'abord que l'Etat avait envoyé ces magazines sans aucune consultation préalable, et que nous avions donc reçu ces magazines sans même être consultés sur le nombre approprié de magazines à envoyer. Puis il nous expliqua pourquoi le papier n'était pas recyclé à l'IEP. Très clairement et cyniquement il nous expliqua que ce n'était pas gratuit. A la fin de l'entretien il m'assura qu'il redemanderait(car il l aurait deja fait) a la Communauté Urbaine deBordeaux/mairie de Pessac de mettre a disposition de l'IEP des bennes de recyclage...bien! (Un an plus tard, rien n'a changé.)

Apres avoir mobilisé mon comparse j ai décidé d aller chercher ma voiture en ville(un ecologiste parfait, ca existe?je précise que je m'en sers à bon escient, de manière "responsable")pour recuperer dans les poubelles les dits magazines de propagande gouvernementale...ce que nous fîmes. Arrivant sur les lieux nous retroussâmes nos manches et nous jetâmes gaiement dans les poubelles. Les magazines ont été recyclés, connaissant ainsi la fin de vie que mériterait tout morceau de papier, ou plutot une résurrection...


La majorité est d'accord, mais pour autant la majorité ne fait rien.

Résultat: une pétition, en cours, visant à obliger les universités bordelaises et non seulement l'IEP à recycler leur papier. Car à l'échelle des universités bordelaises, le gâchis reste si important qu'il n'est même pas quantifiable...

On va faire de l'écho, logique non?

Passionné par les rapports entre homme et environnement, la compréhension de leur complexité m'apparaît comme le défi principal auquel soit confronté l'humanité, après le XXème siècle, le siècle des excès.

Face à la course à la richesse dont le but est d'assouvir notre bien-être matériel (via la société de consommation), des risques dangereux et multiples fractionnent encore et toujours la société.

Alors que tout le monde s'evertue à faire sa place dans cette grande compétition, aux règles laxistes, un des participants principaux au bien-être de l'homme ne semble pouvoir concourir. Ce grand perdant, c'est l'environnement.

Nous sommes aujourd'hui appelés à la modération, d'autant plus que le modèle occidental et sa vocation hégémonique amènent les pays en développement à le suivre, pillant leurs propres richesses naturelles au nom d'un idéal matérialiste.

Le combat pour la Terre n'est pas nouveau, mais aujourd'hui plus que jamais, les contraintes et les avantages du développement durable apparaissent comme une réalité que nous devons prendre en compte.